Les conséquences écologiques et socio-économiques néfastes de l’étalement urbain ont conduit le législateur à déployer un cadre règlementaire promouvant la sobriété foncière et permettant d’atteindre le « zéro artificialisation nette des sols » (ZAN) à horizon 2050. La mise en œuvre de cette trajectoire engage les collectivités et plus largement les acteurs de la production de la ville à réduire fortement l’artificialisation des sols en privilégiant le renouvellement urbain, la désartificialisation et la renaturation de certains espaces. La sobriété foncière constitue un changement de paradigme dans les modes actuels de la production de la ville et du développement territorial. Elle nécessitera en outre la mobilisation d’importants moyens en ingénierie, de l’appui à la réflexion prospective jusqu’à la mise en œuvre opérationnelle.
- Annabelle Boutet, Cheffe du pôle Prospective Veille Innovation, ANCT
- Christopher de Laburthe, Expert aménagement durable et planification, chef de projet sobriété foncière, Banque des territoires
- Anne Lefranc, Coordinatrice au Pôle Aménagement des Villes et des Territoires, ADEME
- Isabelle Mesnard, Responsable du groupe Aménagement durable et cohésion territoriale, CEREMA
- Arnaud Alavant, Président AEDIFICEM assistance à maitrise d’ouvrage, CINOV
- Adeline BRUNET, Directrice Générale Adjointe Transition écologique du territoire de la Commune de Bourg en Bresse
- Pascal Monier, adjoint au maire d’Angoulême, en charge d’Action cœur de ville et du Plan Friches
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